Arnaud GEFFLOT

Je pense à toi mon roux, mon doux, mon camarade ...

En ces moments difficiles, recevez mes très sincères condoléances et l'expression de ma sympathie la plus profonde.
Adrien, compagnon de l'arche " Cinéma Vog"

"‌En souvenir d'un amoureux du cinéma qui adorait partager sa passion."
Julien, bénévole

Toute l'équipe de bénévoles du cinéma Vog, 
Les membres du bureau de l'association Bazas Culture Cinéma,
vous adressent leur soutien le plus sincère.

Je n'ai connu Arnaud que lorsqu'il passait à la médiathèque où je travaille, à Bazas, mais sa joie de vivre, sa curiosité intellectuelle et ses très bons goûts en matière de bandes-dessinées vont grandement me manquer. C'est une personne que j'aurai aimé mieux connaître, et voir ses projets viticoles fleurir.
Au nom de toute l'équipe de la médiathèque, nous vous adressons nos plus sincères condoléances.

Bonjour Sophie,
Je ne peux que vous adresser toutes mes pensées les plus amicales et sincères pour cette terrible et douloureuse épreuve.
J'ai peu connu Arnaud, mais sa passion pour le cinéma était très forte, et son investissement si rapide m'a épaté !
Mi-décembre, il me contactait pour devenir bénévole au cinéma Vog, on se rencontrait début janvier, puis très vite il a commencé la formation de projection ! J'ai passé quelques heures avec lui pour le former. Il avait pu vivre une soirée de "vraies galères" de projection, il avait sûrement dû vous raconter ! 
Son souvenir restera dans l'équipe de bénévoles du Vog,
Je vous souhaite de la force pour les jours et semaines à venir,
Amélie
Directrice du cinéma Vog

Cet hommage n'est visible que par la famille

Mes sincères condoléances et toutes mes sincères pensées pour ceux qui restent, sa famille, Valérie et ses enfants, dans cette terrible épreuve.
Je n'ai malheureusement pas beaucoup connu Arnaud, dont je garderai toujours le souvenir intacte d'un beau jeune homme à l'Université de Lettres Modernes d'Angers, raffiné, esthète, cultivé, et pour qui la poésie n'avait aucun secret.

Mes sincères condoléances dans cette épreuve. Toutes mes pensées vous accompagnent en cette triste journée, tout particulièrement auprès de Valérie et ses enfants. Arnaud et moi ne nous connaissions pas beaucoup mais nous partagions le lien de parrain et marraine de Ludivine.
Bien sincèrement. Isabelle 

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Arnaud,

je n'aurais jamais imaginé t'écrire dans ce contexte. Tu ne nous as pas trop laissé le choix, à vrai dire, en mourant sans prévenir.

On s'est quitté en se promettant d'inverser les rôles, tu avais amené le fromage et la charcute, on avait fourni le Bourgogne, et on avait dit que tu ramènerais une petite piquette bordelaise la prochaine fois et qu'on fournirait le manger. Y'a pas eu de prochaine fois.

On devait finir de visionner un film space de Julia Ducournau, je devais aussi te rendre les DVD de Johnnie To. Je les rendrai à qui voudra demain. 
On s'est toujours rejoint sur la popotte et la cinéphilie, à aimer les trucs bons dans l'assiette et moins bons sur l'écran, mais comme dirait Octave, il faut regarder beaucoup de merdes pour apprécier les chefs-d'œuvre. En revanche on était toujours d'accord sur le génie du cinéma asiatique. Je me souviens aussi de nos délires punks mêmes si on avait grandi depuis. OTH, les VRP, Ludwig... on fait notre âge quand on en parle. Là où on n'a jamais été d'accord, c'est en littérature. On a pourtant usé nos fonds de culottes étudiants sur les mêmes strapontins de la fac de lettres d'Angers. On mettait beaucoup de passion à débattre sur Bukowski : tu soutenais qu'il faisait de la littérature et moi je soutenais qu'il écrivait de la merde. Avec force arguments. Au fil des ans, il suffisait qu'on évoque Bukowski et en un clin d'œil on savait qu'on était d'accord sur le fait qu'on n'était pas d'accord. En souriant.

Quelle image est-ce que je veux garder de toi ? Celle d'un homme de peu de mots, d'un grand esprit de contradiction et extrêmement cultivé. Tu me coupais la chique à chaque 1er de l'an à nous coller le bal de l'Empereur à Vienne pendant le brunch, avant qu'on débatte tous ensemble du premier film de l'année, qui devenait de plus en plus familial avec le temps et les gamins (on leur a quand même imposé La porte des secrets et Abraham Lincoln, chasseur de vampires... roulez jeunesse !).

Mon hommage est loin d'être académique, Arnaud, mais je veux te dire avant la cérémonie de demain à quel point ces souvenirs fraternels sont importants pour moi et que je les chérirai jusqu'à la fin.
J'espère que tous les gens qui t'aiment trouveront du réconfort dans la compagnie les uns des autres malgré ton départ.
Je pense surtout à tes fils qui, encore plus que moi, ont un père qui les a quittés trop tôt.

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