Tout un pan de ma jeunesse reste associé à Jean-Pierre qui avait su emporter Odette pour partager sa et prolonger sa joie de vivre. Mon souvenir reste immuablement à la ferme du Puy Cesset dont la visite annuelle m’était la joie annuelle des vacances en famille. Quand j’ai grandi, il y a eu le contraste de la tour UAP à la Défense, la maison de la rue du Belvédère à Saint Maur, puis l’accueil chaleureux de la rue Jean Lurçat d’Avrillé quand j’ai eu 16 ans, espacé par vos visites chez nous à Champigny et à Maisse. La dernière fois qu’on s’est revu, j’étais passé en moto retrouver mes racines à la ferme. Nous avons partagé la douceur d’un moment, la douceur d’un repas. On ne meurt pas dans les souvenirs. Au revoir Jean-Pierre ! Tu as mérité le repos.
Dominique Perruchon