Odile OGER

Très chère Mamie,

Cela fait bientôt 7 mois que tu es partie, et ce n'est que maintenant que j'arrive à poser ces quelques mots pour te rendre hommage. Je ne suis pas quelqu'un d'expansif tu le sais bien, mais je ressens le besoin de te dire aujourd'hui que tu me manques, que tu nous manques à tous. Tu vois cette photo ? C'était le plus beau jour de ma vie. Et tu étais là avec Papy et tout ce bonheur autour de nous. C'est un moment que je n'oublierai jamais, parmi tant d'autres. J'ai choisi cette photo pour montrer tout ce que tu étais : une dame souriante et élégante, mais aussi une mamie aimante et attentionnée envers tes petits-enfants. J'espère que nous avons su te le rendre comme il se doit. En tout cas je te remercie de nous avoir appris toutes ces choses, de nous avoir transmis toutes ces valeurs familiales, d'avoir formé, avec Papy, un socle si solide autour de nos parents. Nous tes petits-enfants, sommes désormais des adultes responsables - et j'oserai même dire respectables - et cela, nous te le devons en grande partie...

Merci Mamie,
Je t'aime.

Vincent

Bonjour à tous,
Je vous envoie ce message pour vous dire que nous pensons, Mimi et moi, qu’il serait temps de refermer le livre du souvenir de notre chère maman, mamie, mèmère Odile et ainsi d’en prévoir les éditions.
J’étais en visioconférence avec Mimi hier soir et elle a hâte de recevoir ce précieux livre. Tout comme moi d’ailleurs et certainement Jean Marie aussi. Il comporte de précieux témoignages de vous tous.
Merci à chacun de vous d’avoir si bien dépeint le portrait de votre mamie avec vos mots qui venaient du cœur, avec votre sensibilité et tout l’amour que vous portez à votre chère grand-mère.
Merci cher Mathieu d’être venu en personne faire tes adieux à ta mamie et lui rendre un dernier hommage avec nous tous, le jour de sa sépulture. Ta présence nous a été d’un grand réconfort moral.
Merci cher Vincent d’avoir trouvé le courage de nous accompagner dans ton beau et respectueux métier de conseiller funéraire tout au long du déroulement du dernier Adieu à maman, mamie, mèmère Odile, de la chambre funéraire puis au cours de la cérémonie religieuse et lors du dernier Adieu au cimetière. Tu nous a tous très émus par ton élocution si humble et si forte à la fois et tu as permis à Benoît d’avoir une présence toute particulière au travers de son magnifique message écrit que tu as lu avec beaucoup de respect.
Vraiment vous avez tous été formidables !
Vous êtes le résultat de tout ce que notre chère maman pouvait espérer. Nous trois, Marie-Dominique, Marie-Odile et Jean Marie, avons eu la chance d’avoir une maman très aimante, d’une grandeur d’âme et des qualités exceptionnelles en tout.
Notre chère maman ainsi que notre cher papa nous ont transmis toutes leurs belles valeurs morales dont celle de la famille.
Et nous sommes fiers de vous les avoir transmises à notre tour comme vous pouvez et pourrez les transmettre à vos enfants.
Nos aînés sont et resteront toujours nos bâtons de bergers qui nous guident à parcourir nos chemins de vie.
Maman, Mamie, Mèmère Odile reste à jamais dans nos cœurs.
Si quelqu’un veut rajouter un message dans le livre du souvenir,
dites-le-moi, merci !
Je vous embrasse tous bien fort

Mamie,

Comme une lettre que l’on adresse à son professeur qui prend sa retraite bien méritée, je t’écris ces lignes pour te remercier de tout ce que tu nous a transmis avec tant de générosité tout au long de ton chemin de vie.
Tu nous a appris à prendre le temps d’admirer non seulement les beautés du monde qui nous entoure mais aussi à s’arrêter sur les petits détails qui méritent d’être pris en compte. C’est un cadeau précieux qui nous permet au quotidien de prendre soin de soi et des autres comme à chaque remarque positive que tu nous a faite sur une coiffure, une tenue que l’on porte, qui  donne un gage de confiance en soi.
Tu nous a transmis la passion des arts et de la culture au travers de l’écriture, la lecture, la poésie, le dessin, le théâtre.
Tu nous a partagé cette soif d’apprendre, de travailler, de se surpasser.
Tu nous a même appris à voyager dans le temps: à être attaché à nos racines et être à la pointe des nouvelles technologies.
Tu nous a transmis ta générosité, ta positivité et ton humanité en étant toujours à l’écoute, souriante et bienveillante.
Tu nous a montré la voie de croire en ses idéaux, d’affirmer ses valeurs et ses principes.
Tu nous a donné l’envie de s’amuser, de danser et chanter.
Tu nous a enseigner l’art de recevoir, tu nous a éduqué les bonnes manières, le respect, les valeurs familiales.
De part ta petite taille, tu as toujours été celle que l’on dépasse en premier, mais c’est en fait surtout parce que tu nous a porté, élevé et guidé vers le haut.
A ton tour de prendre ton envol mamie, Rassures toi il y aura toujours un peu de toi en chacun de nous et nous t’en remercions du fond du coeur.

Pour la fête des un an aux jumeaux

Voici la dernière photo prise ensemble, toujours vêtue de ma tenue de sport, papy de son béret et toi de ton sourire

Mamie, Je garderais en souvenir de toi toutes les valeurs que tu as pu nous inculquer.

On me dit souvent être une personne très optimiste, je pense que je tiens cela de toi. Ton sourire à toute épreuve est certainement le souvenir qui nous marquera le plus.

Tu t’intéressais à tous nos loisirs et toutes nos passions, et je pense notamment l’équitation étant plus jeune puis la course à pied lorsque je venais déjeuner avec toi et papy, pendant que je faisais mes études à Angers.

En retour, nous transmettre tes passions était une mission importante pou toi. Je pense par exemple à la broderie, une activité apaisante mais qui demande un savoir-faire et la concentration, la lecture et l’écriture qui m’ont poussé à écrire diverses poésies étant plus jeune à l’occasion d’anniversaires en famille.

Ces réunions familiales qui te tenaient particulièrement à coeur. Se retrouver et festoyer tous ensemble a toujours été un moment de plaisir et de partage. Des moments de vie que tu ne manquais jamais de saisir, appareil photo en main où chaque photo prise raconte aujourd’hui combien nous étions heureux de nous retrouver.

Je me souviens aussi de toutes tes anecdotes d’enfance. Tu avais l’art et la manière de nous transporter des années en arrière, au coeur d’Angers et nous faire vivre tes histoires durant la guerre. Des histoires qui ont également suscitées l’intérêt de mes camarades de classes au cours d’une de tes interventions dans mon école primaire.

Tu as su nous transmettre ton histoire, l’importance des moments en famille et de veiller les uns sur les autres.

Tu continueras à veiller sur nous tous j’en suis persuadée.

Repose toi bien, tu resteras dans nos pensées.
Je t’aime.

Mamie, je garderai de très bons souvenirs de toi !

Pour commencer, je parlerai de tout les mercredis après-midi que j’ai pu passer avec papy et toi à l’appartement. En primaire, j’avais très peur d’être seule et vous avez accepté avec plaisir de me garder les mercredis. C’était l’un des jours de la semaine que je préférais car je savais qu’en arrivant le matin, un bon petit déjeuner m’attendait: chocolat chaud et des tranches de brioches avec du Nutella. Je me souviens également du midi où tu me préparais toujours un plat de pâtes avec du jambon blanc car je n’aimais pas beaucoup de choses à ce moment là. Et enfin, l’après-midi, nous jouions aux petits chevaux avec papy, on rigolait beaucoup.

Tu as toujours eu le sens du détail, tu remarquais toujours quand j’avais changé de coupe de cheveux ou bien quand je changeais de lunettes. Tu me faisais beaucoup de compliments, ta gentillesse restera gravée dans ma mémoire.

Merci pour tout ce que tu m’as apporté surtout au niveau de l’école. Tu avais toujours tout un tas de livres pour que je puisse m’entraîner à lire, tu avais également un jeu en bois pour apprendre ses tables de multiplication. Je n’aime pas les mathématiques mais c’était le seul jeu qui pouvait me faire aimer cette matière.

Repose toi bien de là où tu es et veille sur nous. Je t’aime fort et ne t’oublierai jamais !

Bonjour Mamie,

Comme toutes les personnes qui ont pu croiser ton regard, je ne peux oublier ton goût pour la lecture et l'écriture.

Je me souviens que lors de la rédaction d'un dossier pendant mon année de licence 3 tu avais absolument souhaité contribuer à la rédaction ainsi qu'à la relecture. Quel ne fut pas mon plaisir de pouvoir échanger avec toi sur le sport. Grandir par l'échange prend tout son sens avec toi, tu as vraiment le goût des mots !

Au travers de ces échanges, comme une grand-mère aimante, tu as si bien su m'accompagner dans les différents moments de ma jeunesse :

L'enfance

Enfant, je me remémore nos plaisirs non dissimulés de venir à Angers pour passer la journée avec papy et toi. Tout était toujours parfaitement organisé tout en laissant la place à l'imprévu, à l'originalité. Il y avait toujours le petit déjeuner (vous preniez bien souvent un café pour nous accompagner et papy y plongeait de nombreuses pierres de sucre). Après le petit déjeuner place à l'activité de la matinée : le jeu KAPLA ! Nous avons passé des heures à tenter de faire des constructions toujours plus hautes. L'issue de ces constructions ne faisait nul doute : tout allait finir par s'effondrer. Tu disais toujours "attention, ne montez pas trop haut, quand tout va tomber ça va faire beaucoup trop de bruit pour les voisins". Et nous, bien évidemment, nous prenions un malin plaisir à tout faire tomber. Avec toi, mamie, mon enfance a vraiment été bercée de tendre insouciance...

L'adolescence

Adolescent, je me remémore mes débuts chez les jeunes sapeurs-pompiers. Tu tenais à être présente aux différentes rencontres entre centres de secours. Comme pour nos échanges sur le sport, tu prenais plaisir à discuter autour du monde des sapeurs-pompiers. A ce titre, tu avais souligné qu'il était essentiel que j'ai "des bases" en langue de signes. C'est pourquoi tu m'avais transmis quelques apprentissages. Je me revois assis à côté de toi dans l'appartement à Angers. Tu avais pris plusieurs livres sur la langue des signes et m'avais questionné sur ce que j'allais devoir dire aux victimes. Quelques temps après, lors d'une intervention j'avais secouru une personne sourde. Tu avais un don c'est certain ! Peut-être venait il de ta main extraordinaire dont tu parlais souvent ?
A mes 18 ans, j'approche de l'âge adulte et à Noël avec papy vous m'aviez offert un magnifique camion de pompier (soit rassurée il est toujours en parfait état, j'écris ces mots en le regardant d'ailleurs). Pour être sûre et certaine que ce cadeau allait me faire plaisir, tu m'avais demandé quelques jours avant Noël si j'aimais bien les camions de pompier. Avec toi, mamie, l'expression "plaisir d'offrir, joie de recevoir" prenait tout son sens.

L'âge adulte,

Jeune adulte, je me remémore ton soutien lorsque j'ai subi plusieurs opérations des yeux. Quand je venais à ta rencontre, comme pour me rassurer tu me disais toujours "oh qu'est-ce que ça te va bien les lunettes." Et à chaque nouvelle monture, tu prenais soin de me complimenter sur mon choix. Tes mots simples m'ont sincèrement aidés.
Le début de mon activité professionnelle était pour toi l'occasion de m'évoquer ton début de carrière à la banque : ton goût pour le travail bien fait, ton souhait d'être bien dirigée. Tu disais toujours "je voulais bien ne pas être cheffe mais à condition d'être bien dirigée." Avec toi, mamie, je suis certain d'avoir appris à prendre du recul et à rester positif quoi qu'il arrive !

A l'image de la photo ci-jointe, je garderai le souvenir de ton sourire et de ta joie de vivre.

Bien sûr ton départ nous affecte profondément et de là où tu es, tu dois nous observer, nous guider tendrement. Mais je suis aussi certain que tu désires plus que tout que nous restions positifs. Compte sur nous pour continuer à avancer. Compte sur nous pour soutenir papy dans cette épreuve.

Je t'aime mamie.

Nous adressons nos plus sincères condoléances et notre sympathie à monsieur Oger ainsi qu'à sa famille et plus particulièrement à Jean-Marie et Marie-Odile, pruilléens de cœur, et nous garderons avec nous les bons souvenirs partagés avec madame Oger.
Toute notre affection
Yves et Aline